Trente ans et puis plus rien !

gpetravail.jpgMalgré tous nos efforts pour maintenir une activité et tenter de réorganiser notre fonctionnement, le temps et les financements publics nous ont manqués. En conséquence et personne, je l’espère, ne s’en réjouira, saisi en ce sens par notre Présidente Annie Lacombe, le Tribunal de Grande Instance a prononcé la liquidation de l’association ce mardi 11 janvier. Le TGI a nommé Maître Frontil comme administrateur judiciaire. C’est elle qui, notamment, suivra le licenciement économique des cinq employés et la liquidation de l’actif majeur que représente notre fonds documentaire. Je tiens, en mon nom personnel ainsi qu’en celui de mes quatre collègues, à vous remercier très sincèrement de votre attachement au Centre d’Études Cathares, tout au long de ces nombreuses années passées ensemble. Il n’est jamais simple de dresser l’inventaire des bons moments, si nombreux, où nous avons partagé notre amour du patrimoine historique médiéval et de la belle histoire du Catharisme. Je dis aux adhérents fidèles : « Ne laissons pas l’amertume de l’instant gâcher ce sentiment de réussite qui peut naître, tout à fait légitimement, du décompte des milliers, des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de personnes, que nous avons, tous ensemble, renseignés et accompagnés sur les chemins de l’Histoire que nous aimons. Je dis aux visiteurs anonymes de ce blog : « Battez-vous pour la Culture et pour l’Histoire, car, même si les raisons économiques sembleront toujours suffisamment efficaces et pleines de bon sens pour s’en séparer, au prétexte de ce qu’elles ne sont plus rentables, ou dispendieuses, ces raisons ne doivent pas triompher ! » Vous trouverez en fichiers pdf le procès verbal de notre dernière assemblée générale ainsi que la copie du courrier qui nous a été envoyé par le Président du Conseil général de l’Aude et Sénateur, Marcel Rainaud.

Nicolas Gouzy
Directeur du Centre d’Études Cathares – René Nelli

Photo : groupe de travail des adhérents au Centre © CEC, 2010. DR.

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Le Lys et la Croix. Humbert de Beaujeu…

louisviii.jpgLe Centre d’Études Cathares – René Nelli a le plaisir de vous convier à la conférence de Charles Peytavie, Le Lys et la Croix aux portes de Toulouse, Humbert de Beaujeu, « vice-roi » en pays d’oc et dernier chef militaire de la Croisade albigeoise (1226-1229), le mercredi 24 novembre 2010 à 18 h00, bibliothèque du CEC, 3e étage de la Maison des Mémoires, 53 rue de Verdun, Carcassonne. Entrée libre et gratuite.

Octobre 1226 marque un tournant dans la vie d’Humbert V de Beaujeu. Depuis plusieurs mois, ce chevalier, seigneur de la Dombes et du Beaujolais, à la tête d’un puissant lignage aux possessions situées aux confins de l’Empire et du royaume de France, accompagne son cousin, le roi Louis VIII, en croisade dans le Midi. L’expédition cible ouvertement le comte Raymond VII de Toulouse une nouvelle fois excommunié par l’Église. Contraint par la maladie de s’éloigner prématurément du champ de bataille, le roi laisse le soin à Humbert de Beaujeu, nommé son « vice-roi » dans le pays de langue d’oc de poursuivre le blocus de Toulouse et de poursuivre la lutte contre les « faydits », seigneurs méridionaux rebelles à l’autorité du souverain capétien. Pendant près de trois ans, Humbert de Beaujeu va s’acquitter fidèlement de cette tâche et faire honneur à son lignage en se montrant à la hauteur d’un fort imaginaire guerrier familial. Après le Traité de Paris qui met fin à la Croisade en 1229, la monarchie capétienne saura le récompenser : tout comme Amaury de Montfort, Humbert de Beaujeu deviendra connétable de France et chef des armées du roi Louis IX. Ce destin d’exception l’entraînera vers une autre croisade au-delà de la Méditerranée.

Louis VIII et le siège Avignon, extrait d’un ms de la British library © CEC, 2010.

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Les Corbières seront moins lumineuses

maxsavy.jpgNous apprenons avec tristesse le décès du peintre Max Savy à 92 ans. Nous garderons de lui le souvenir d’un artiste que rien n’enrageait plus que la médiocrité de ses contemporains. On le disait misanthrope, mais il gardait son amitié intacte pour tous ceux qui venaient lui rendre visite dans son château de Lanet. Son talent avait ensoleillé un peu plus les Corbières, leur prêtant des reliefs et des couleurs aux profils et aux teintes reconnaissables entre tous.

Ses dernières toiles reflétaient un questionnement profond sur le destin d’un monde qu’il aurait souhaité tout à la fois plus mystique mais pas religieux, plus laïque mais pas borné, naïf comme le sont les enfants et plus honnête.

Max Savy en 2006 à Lanet © CEC, DR.

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