Archive pour février, 2010

le bûcher de Pierre Autier

buchertoul.jpgLe Centre d’Études Cathares – René Nelli a le plaisir de vous convier à la conférence publique de Georges Passerat, Le courage du martyre : le bûcher de Pierre Autier (9 avril 1310), le mercredi 31 mars 2010 à 18h00, bibliothèque du CEC, 3e étage de la Maison des Mémoires, 53 rue de Verdun, Carcassonne. Entrée libre et gratuite.

En cette année 2010 comment pourrait-on oublier cette date du 9 avril 1310, lorsque le vaillant combattant de la foi des Bonshommes, Pierre Autier, périt sur le bûcher à Toulouse ? Sa vie tient du roman d’aventure : de notaire à Ax-les-Thermes il se retrouve sur les chemins de la Lombardie, où il se convertit et devient un infatigable éveilleur de consciences et créateur de communautés, d’une manière qui rappelle le zèle de l’apôtre saint Paul. Des Pyrénées au Quercy, près de cent cinquante villages ou hameaux ont été visités par lui et partout il a ranimé la flamme cathare en remettant sur pied l’Église de Dieu de manière clandestine. Durant ses dix années de traque et de vie dangereuse, il a échappé aux filets de l’Inquisition grâce au soutien que lui apportaient les populations au cours de ses déplacements à haut risque. L’acharnement de trois inquisiteurs, parmi les plus connus comme l’évêque Jacques Fournier et le dominicain Bernard Gui, viendra à bout de sa résistance. Avec son arrestation et celle des membres de sa famille (il a eu dix enfants), c’est toute l’Église qui s’effondre et meurt à petit feu dans les cachots de l’Inquisition de Toulouse. Son témoignage poignant s’achève sur cette déclaration : « Dans le monde il y a deux Églises : l’une fuit et pardonne, l’autre possède et écorche ». Pierre Autier est une grande figure qui incarne la résistance de tout un pays récemment rattaché à la France et broyé par la machine impitoyable qui détruit les maisons, vide les villages, oblige les habitants à prendre les routes de l’exil et condamne les croyants à porter des signes d’infamie.

Docteur en théologie, Georges Passerat est professeur d’Histoire religieuse du Moyen Âge à l’Université catholique de Toulouse. Il a participé à de nombreux colloques et est membre du Centre Historique de Fanjeaux (Aude) spécialisé dans l’histoire religieuse du Languedoc. Il est aussi Président du Collège d’Occitanie et enseigne la littérature occitane des troubadours aux félibres.

illustration : bûcher d’hérétiques à Toulouse, Coutume de Toulouse, 1296 © DR.

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Confréries guerrières et Croisade

cadenet.jpgLe Centre d’Études Cathares – René Nelli a le plaisir de vous convier à la conférence publique de Charles Peytavie, Deux confréries guerrières nées de la Croisade albigeoise, l’ordre de Saint-Jacques de la Foi et de la Paix et la milice de la Foi de Jésus-Christ, le mercredi 24 février 2010 à 18h00, bibliothèque du CEC, 3e étage de la Maison des Mémoires, 53 rue de Verdun, Carcassonne. Entrée libre et gratuite.

Le Midi de la France tient une place privilégiée dans la vie et l’organisation des deux principaux ordres religieux militaires du XIIIe siècle que sont le Temple et l’Hôpital. Ils sont les seuls, de très loin, à y posséder de véritables réseaux de commanderies, a être bien insérés dans les sociétés locales et à y jouer un rôle économique important. Aussi, au cours des événements particulièrement sensibles de la Croisade albigeoise, n’est-il peut-être pas très étonnant de voir ces ordres militaires être plutôt en retrait à chacune des étapes du combat entrepris par les croisés contre les seigneurs du Midi, excommuniés et accusés de protéger les hérétiques. Toutefois, à de rares exceptions près qu’il conviendra de rappeler, ils ne sont pas non plus intervenus aux côtés des Méridionaux à quelques moments donnés de cette longue entreprise militaire et diplomatique.
Ce que l’on sait moins, c’est que la Croisade albigeoise et les entreprises militaires des Montfort père et fils ou de leurs compagnons ont donné lieu à la mise sur pied de confréries guerrières regroupant des chevaliers fidèles à l’esprit initial de la croisade et au combat antihérétique. Ces petits ordres, l’ordre de Saint-Jacques de la Foi et de la Paix et surtout la milice de la Foi de Jésus-Christ, n’ont pourtant connu qu’un bref moment d’existence. Plusieurs réponses peuvent être apportées à leur rapide disparition.

 

Notre prochaine conférence, le mercredi 31 mars 2010 : Georges Passerat, Il y a 700 ans à Toulouse en avril 1310, le bûcher du Bon homme cathare Pierre Authié.

Illustration : Le troubadour Cadenet en habit de templier © CEC, 2010.

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Programme de la journée à Puisserguier (6 mars)

puisserguier2.jpgLe samedi 6 mars 2010, une journée de découverte consacrée à l’évocation du patrimoine historique de Puisserguier avec conférences , repas et visites guidées sera organisée par le Centre d’Études Cathare. Comme promis, le programme :
Programme de la journée à Puisserguier (6 mars) dans Rendez-vous pdf puisserguier6mars2010.pdf

Illustration : la cour et l’entrée du château de Puisserguier © CEC, 2010.

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6 mars 2010 : une date à retenir…

puisserguier.jpgLe 6 mars 2010, le Centre d’Études Cathares et l’ARESP, avec la participation de  la commune de Puisserguier et de la Communauté de communes Canal-Lirou vous invitent à découvrir le patrimoine historique de Puisserguier (Hérault).

Le 10 novembre 1209, le vicomte de Béziers Raymond-Roger Trencavel meurt retenu prisonnier dans sa cité de Carcassonne. Sans perdre un instant, son geôlier, Simon de Montfort  négocie à Montpellier puis à Narbonne avec sa veuve la vicomtesse Agnès puis le roi Pierre II d’Aragon la possession définitive de cette vicomté qu’il espère faire définitivement sienne. Mais voilà qu’au même moment le pays entre Béziers et Narbonne se révolte. L’âme de cette insurrection est un seigneur du Minervois, Guiraud de Pépieux ; le signal donné à ce soulèvement sera l’attaque surprise et réussie des croisés occupant le village fortifié de Puisserguier. La soudaineté de l’attaque contraint Montfort à réagir sans délais. Il prépare à son tour le siège de cette localité lorsqu’il découvre avec stupeur le mauvais traitement infligé aux siens à Puisserguier par les rebelles méridionaux.
Afin d’évoquer cet épisode encore trop méconnu de la Croisade contre les Albigeois mais aussi le rôle joué par le faydit Guiraud de Pépieux dans l’histoire de la résistance méridionale aux croisés et aux rois de France dans la première moitié du XIIIe siècle, le Centre d’Études Cathares et l’ARESP préparent pour le samedi 6 mars 2010 une journée de découverte consacrée à l’évocation du patrimoine historique de Puisserguier avec conférences , repas et visites guidées. Le programme définitif et le bulletin d’inscription à cette journée seront disponibles dans quelques jours sur ce blog.

Illustration : entrée du château de Puisserguier © DR.

Les mystères de la Louve de Pennautier 2

pennautierngcp.jpgNous entamons avec Pennautier un partenariat que nous espérons pérenne et pour lequel nous allons tout mettre en oeuvre au bénéfice mutuel de la commune et de notre association.
Pennautier souhaite réinvestir son histoire médiévale et le mythe littéraire qui l’a rendue célèbre, celui de la Louve. En redonnant à son patrimoine intellectuel et matériel un sens, une orientation vers demain, la commune veut donner  à ses habitants les moyens de se réapproprier leur histoire, pour en faire un matériau d’avenir. Dans cette logique participative, nous allons animer sur 2010 un certain nombre d’ateliers historiques et de littérature. Nous y ferons rencontrer aux personnes intéressées les sources et les méthodes de l’histoire ainsi que le patrimoine et la création littéraires, afin qu’ils soient les inventeurs, les découvreurs et les auteurs de leur propre mémoire. Si vous êtes intéressés par la démarche, écrivez-nous.

Illustration : la conférence du 29 janvier 2010 © photo L. Albaret, CEC, 2010.

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