1981-2011 : trente ans, et après ?
Nous travaillons d’arrache-pied à l’élaboration d’un modèle d’entreprise sociale qui se consacrerait à la mise en valeur du patrimoine historique et de ses acteurs, en privilégiant de nouveaux modes de médiation à destination de publics particuliers. Il y aurait toujours au cœur de ses préoccupations le catharisme et ses contextes historiques. Merci aux adhérents qui participent à cette invention. Pour chacun des quatre domaines d’activité stratégique que nous avons retenus (édition et librairie, formation, ingénierie culturelle et tourisme culturel) nous allons constituer des groupes de travail et programmer des réunions régulières. Celui sur le tourisme culturel s’est déjà réuni deux fois ; les autres sont en préparation. Il est très important que notre projet de Société Coopérative se construise avec nos adhérents actuels qui en seront les futurs et premiers usagers. Mais ce n’est pas exclusif aux seuls adhérents, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.
« Mais qu’est qu’une S.C.I.C. ? » Une définition ici
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Bonjour, j’avais cru comprendre que vous etiez face à de gros problèmes…C’est confirmé…Peut être la piste que nous venons d’ouvrir peut elle interesse d’autres municipalités???
Pour nous, ce début est trés prometteur, et demanderait un résumé de la conférence, ce qui nous permettrait d’éditer régulièrement tout ce qui reste à découvrir…Merci encore à vous deux et votre équipe.
Bourrel Christian
Je suis en incompréhension compte tenu de l’effort passé du CG11 et de l’utilsiation du..CATHARE. Quelles sont les vraies raisons????
JCRichard
bonjour, lors de l’assemblée générale, j’ai apprécié la clarté du bilan fait par la présidente.
L’exposé de Nicolas, m’a semblé très philosophiquement et économiquement argumenté, l’inquiétude des salariés palpable.
Et la bonne volonté de chacun évidente.
Ce qui me manque un peu, est le calendrier mensuel des RV et activités de l’équipe.
Du concret simplement, puisque la vie se crée en marchant, qu’elle est une aventure -on ne sait ce qu’il peut advenir-.
Je renouvelle ma proposition de 2 demi journées par mois, pour les activités sans initiative.
Je suis psychologue retraitée, si je peux être utile n’hésitez pas.
Et vive la vie solidaire et curieuse
josette Faure carcassonne
Les batailles perdues sont celles qu’on ne livre pas.
Robert
Tu peux la réutiliser, j’abandonne mes droits
La Lettre du Président de la Commission Culture et Sports, parait rassurante pour la partie accompagnement et mutation du CEC en SCIC.
Mais….
Il y a le 4ème paragraphe que je trouve un peu troublant. Surtout pour la phrase…. il s’avère qu’aujourd’hui, sa mission de recherche scientifique n’est plus la même, ce que d’ailleurs l’étude démontre très explicitement…..
Est-ce un prétexte, pour nous enlever cette fonction, pour peut-être la redistribuer à d’autres?
Même si nous changeons de statut je ne pense pas que nous abandonnions totalement la recherche, nous avions bien dit à l’Assemblée Générale du 30/01 qu’il n’était pas question de perdre notre âme.
Je pense qu’il faudra être extrêmement vigilant sur ce point.
Cher Nicolas Gouzy,
J’ai bien reçu votre mail et j’ai pris connaissance du courrier du Conseil Géneral de l’Aude. Je tiens à vous apporter tout de suite mon soutien. Je sais que lorsqu’on se sent « débarqué », on reçoit avec plaisir un message d’encouragement, d’où qu’il vienne, ne fusse que d’un modeste adhérent. Alors je suis avec vous.
« Les choses étant ce qu’elles sont » Charles de Gaulle, il faut penser à vous diversifier, chercher de nouvelles pistes, en un mot à trouver de l’argent pour financer votre association, car il ne sert à rien de se lamenter, au contraire ce refus sera pour vous un nouveau départ, et brillant ! C’est dans l’adversité que l’on forge ses victoires.
J’ai vu sur votre blog que vous avez déjà pas mal d’activités, il faut continuer dans ce sens et plus encore. Comme je vous l’avais dit lors de notre entrevue, je suis navarrais par ma mère, et je connais très bien la Navarre. Au point de vue culturel existe le Fondo del Govierno de Navarra, qui édite des livres, qui les vend, en un mot tout ce qui existe dans ce royaume, la littérature contemporaine, l’histoire, mais aussi les revues sur les vins de Navarre, le tourisme, le sponsoring… tout passe par eux. Ils ont inventé le « trust » mais tout le monde y trouve son compte. Au final, c’est une belle entreprise qui se finance et vit bien ! Vous pouvez en faire autant !
Pour terminer ce message, je voudrai vous dire Cher Monsieur Gouzy, à vous et à votre équipe, que les Cathares eurent après Montségur et Montaillou des destins tragiques mais aussi des ascensions prodigieuses, insoupçonnées, et non divulguées à ce jour. Alors tout comme vos ancêtres, vous renaîtrez de plus belle !
Amitiés
Kepa Arburua Olaizola
J’ai comme l’impression que l’esprit cathare dérange. Il est vrai que le gouvernement actuel sabre les budgets des régions et si celles ci veulent s’orienter vers le social, la culture en prendra un grand coup. Mais j’ai l’impression qu’on cherche à rendre les gens a-culturels sans culture. Ils sont plus facilement maniables pour les dogmes ou autres idéologies. Financièrement parlant, je ne peux pour le moment faire plus sinon qu’à répondre modestement à vos appels. Mais je serai avec vous pour soutenir ce magnifique travail commencé par des hommes de coeur.
Jean-Yves Connoir
Que dire de la subvention du département sinon que de partout la CULTURE est en train de sombrer au nom de l’efficacité et de la rentabilité !!!! C’est catastrophique ; il faudrait une REVOLUTION.
Eh bien, figurez-vous que l’annonce du CG11 (je suppose que ce sigle désigne sobrement le Conseil Général de l’Aude) m’a laissé pantois! Je ne pensais pas que les choses en étaient au point d’envisager de fermer le Centre, avec tout ce que cela représente. A votre précédent appel, j’ai répondu par du financement. Mais alors là, ça me la coupe! Toute cette matière très riche, le contexte d’un approfondissement culturel de cette région et de cette époque, les liens que vous avez créés et développés, stoppés? Je ne sais que dire, vraiment, à part un faible « continuez de nous éclairer… » dans tous les sens du terme. Et me mettant à la place de toute l’équipe, je pense à vous! Mais ça reste très faible en face de la réalité!
Bien cordialement à vous, à bientôt d’autres infos svp…
François Robert
« Heurté au front d’un vent de pierres », aurait dit René Nelli, le fondateur. Il parlait ainsi d’une bien-aimée, plus ou moins imaginaire. Quant à ce centre, il l’a également imaginé, pensé, porté, justifié comme l’un des piliers de la recherche de nos sources occitanes, non point imaginaires, elles, mais objectives et rigoureuses. Un département de l’Aude qui renie un tel projet se renie lui-même dans son identité, et donc, dans sa dignité et dans sa crédibilité.
Je suis stupéfait, moi aussi, devant le quatrième paragraphe :
« En effet (…) la mission du centre d’études cathares n’est plus la même (que celle d’un organisme de ressources) ». Et, quelle est donc sa mission, si elle n’est pas celle-là ? Et si sa mission est autre (Salle des fêtes ? Café concert ? Club de Bridge ?) qu’appelle-t-on une « étude » qui le « démontrerait clairement » ? Le centre est un centre de ressource – et de précieux discernement sur lesdites ressources – ou alors, depuis René Nelli, il n’est rien ni n’a jamais rien été. Une « étude », cela ? De qui se moque-t-on ?
Une telle attitude face à la culture et à l’exigence intellectuelle est indigne d’une collectivité territoriale étiquetée « à gauche », et l’on serait là plutôt proche de ceux qui vont brûler les livres. Même à Faujeaux, il me semble fort douteux qu’un seul livre puisse en réchapper, quoi qu’en pensent les amis de Guzman. Le CG11 se voue à un autodafé qui n’est guère signe d’évolution positive de notre société, ni encore moins de progressisme.
Que fallait-il donc à cette « étude » pour que la mission du centre fût jugée « la même qu’avant » ? Suffisait-il au CEC de se doter d’une présidence au titre de « docteur » et aux fonctions d’universitaire ? Avec ou sans cela, tout ou rien ? René Nelli n’a jamais intégré l’université (qu’à titre de « chargé de cours », 2 heures hebdomadaires) et a pourtant fondé le centre. Anne Brenon n’était pas universitaire non plus. Pilar Jimenèz ne l’était pas encore. Et notre présidente est d’une clarté intellectuelle qui ne laisse aucun doute. Un tel argument, à lui seul, serait donc complètement spécieux.
Je préfère y voir une poussée en force de la médiocrité ambiante, contre laquelle, autant qu’on le peut, il faut sans cesse s’insurger. Solidairement. Et comme le rappelait très justement R. Nelli en citant A. Breton : « Le bûcher de Montségur flambe toujours ».
FB